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orthologo
7 juin 2010

Abus de dys...

Depuis quelques années, tout le monde voit des Dys partout... et beaucoup d'orthophonistes voient des Dyslexiques et maintenant des Dysphasiques partout. Un diagnostic facile, un diagnostic parfois économique et un diagnostic souvent lié à un manque de connaissance de la définition de la Dyslexie. Que l'on parle de troubles dyslexiques pourquoi pas ? Mais quel intérêt de mettre des étiquettes sur des enfants ? Et surtout d'oublier l'environnement des enfants ? Leurs histoires ?...

Je suis donc tombée par hasard sur l'article de Claude Halmos dans Psychologie Magazine et j'avoue que je suis rassurée de lire ce type d'article dans une presse tout public, si seulement elle pouvait être lue et étendue...

Oui les enfants souffrant de troubles DYS nous amènent un symptôme et si nous n'avons pas conscience de cela, nous risquons d'enfoncer ces enfants au lieu de leur offrir l'espace de parole dont ils ont tant besoin. C'est d'ailleurs l'esprit de l'approche PRL ou ATLC.





Je me souviens du livre de Colette Ouzilou, sorti en 2001, où elle parlait bien sur de la pédagogie mais où elle abordait également l'impact économique de la dyslexie dans le développement de l'orthophonie et de certains centres de rééducations, une véritable Manne financière...

Ouzilou

Colette OUZILOU - Presses de la Renaissance - 2001

La dyslexie aujourd'hui fait couler beaucoup d'encre. Les cabinets d'orthophonie s'emplissent d'enfants en échec scolaire. Selon l'auteur, orthophoniste, sur les 10 % d'élèves dits "dyslexiques" en primaire, à peine 1 % le sont réellement.

Cet ouvrage a été conçu au cours de rééducations d'enfants mal-lisants. Il s'est enrichi d'entretiens quotidiens avec des parents anxieux, des adolescents mal à l'aise dans leur rapport à l'écrit et des enseignants incertains.

Après une analyse en profondeur des processus d'installation de la lecture, l'auteur porte un regard nouveau sur une stérile querelle de méthode et souligne la confusion faite actuellement entre mauvais lecteurs et dyslexiques. Elle dénonce certaines pratiques scolaires qui s'avèrent très sélectives et propose des voies pédagogiques préventives.

Un livre destiné à tous les parents et enseignants qui veulent lutter contre l'échec de l'enfant dès le cours préparatoire.

 

Présentation de l'éditeur

Depuis une vingtaine d'années surtout, l'orthophoniste se heurte à des pratiques pédagogiques malencontreuses qu'il est amené à redresser. Le lecteur trouve ici les conclusions d'une orthophoniste qui exerce depuis près de trente ans dans des CMPP (centres mécico-psycho-pédagogiques) et en cabinet libéral, et qui a travaillé avec plusieurs générations d'enfants. Son expérience lui a permis de dégager des causes majeures d'échec et de trouver des voies thérapeutiques efficaces qui s'imposent dans la prévention de l'échec scolaire le plus banal et le plus grave, celui de la lecture. L'auteur propose ici de suivre un parcours cohérent et logique, une pédagogie avec des étapes rigoureuses, stables, sécurisantes pour le maître comme pour l'élève, qui redonne à ce dernier le goût de l'effort par la découverte active. Cet ouvrage pédagogique propose un cheminement simple à l'apprentissage de la lecture et de l'écriture. Il s'adresse à tous les parents et enseignants qui veulent lutter contre l'échec scolaire dès les premières années de CP et qui veulent réapprendre aux enfants à apprendre.

L'auteur vu par l'éditeur

Colette Ouzilou est orthophoniste depuis 1973. Elle a travaillé en cabinet libéral et dans plusieurs centres médico-psycho-pédagogiques, notamment au centre Bourgain (Issy-les-Moulineaux), en collaboration avec des médecins psychiatres et psychanalystes, et à celui d'Athis-Mons sous la direction du Dr Tony Lainé.


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Commentaires
O
Mais on est bien d'accord, la dyslexie n'est pas embusquée à tous les coins de rue et il est vrai que beaucoup d'enfants dans nos cabinets souffrent de simples troubles d'apprentissage. Mais qui sont les spécialistes pour les aider ? Les psychanalystes ? Permets moi d'en douter.<br /> En ce qui concerne la dame de psychologies magazine, il suffit de lire ses réponse au courrier des lecteurs dans le dit journal pour mesurer à quel niveau elle plane. Si la psychanalyse est simplement du bon sens alors je veux bien lui concéder le titre de psychanalyste.<br /> Je pense aussi que le bon sens n'est pas l'apanage de Mme Halmos, les orthophonistes aussi en ont, du bon sens.<br /> Et puis parfois ça fait aussi du bien à tout le monde d'arrêter de psychoter.
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orthologo
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