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orthologo
20 novembre 2011

Masters... complèments ...

Vous le demandiez... voici le document intégral de la CFDT, vous pouvez le lire en cliquant sur le lien...

 

orthophonistes_eclaircissements_mises_au_point_europe_111114aCFDT

 

 

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Commentaires
O
« Cette réforme est une belle occasion de se pencher sur notre profession et son avenir, mais je crois que nous mélangeons tout. Le diplôme actuel, les diplômes éventuels, le remboursement des actes, leur validité, les courants théoriques etc... »<br /> <br />  Jérôme : En effet, il apparaît que la FNO mélange tout... Mais est-ce que l'on peut s'en étonner ? Regardez, relisez ces publications et vous constatez qu'ils sont toujours « à côté de la plaque ». Ils n'y connaissent rien dans les statuts des uns et des autres et confondent systématiquement le contenu des études qui relèvent en effet du Ministère de l'Enseignement, la reconnaissance de la profession comme profession de santé et qui relève donc du Ministère de la Santé, les accords conventionnels qui relèvent de la CNAM... Heureux les simples d'esprit... <br /> <br /> « Les orthos déjà diplômés ont peur que l'on réduise leur activité et leurs représentants principaux ne se positionnent pas clairement sur la question. Cela me semble être un choix respectable et compréhensible du point de vue syndical, mais il contribue à un échauffement et occasionne parfois des réactions exagérées. Cette crainte sert de base à nos revendications sur la question du master2 pour tous (que je soutiens sans réserve) mais, les deux problèmes sont en réalité distincts. Premier mélange et premier agacement chez les "anciens" qui comme moi seraient heureux d'une avancée universitaire pour les nouveaux tout en se moquant d'obtenir un jour une équivalence, mais qui aimeraient fort avoir la certitude qu'on les laissera tranquilles quoi qu'il arrive. »<br /> <br /> C'est bien la FNO qui ne se positionne pas et qui ne comprend pas. La CFDT et FO se sont positionnés (où vont clairement se positionner dans les jours qui viennent).<br /> Comme je l'expliquais récemment quand une profession est revalorisée, les anciens sont reconnus cf le cas des infirmiers psy. et les centrales syndicales se battent au quotidien pour cela ! Enfin une reconnaissance statutaire. La reconnaissance universitaire a toujours existé pour celui qui a la motivation et les compétences pour le faire.<br /> La crainte pour les orthophonistes du stock est absurde puisque s'il y a une crainte de perte de compétences dans des champs d'exercice, cela sera en lien avec quasi uniquement la CNAM et pas avec les Ministères.<br /> <br /> <br /> « Les diplômes éventuels, maintenant. Hé bien, là non plus, on n'est sûr de rien et donc on a peur. Et comme on a peur on agite l'épouvantail de la crise, des restrictions, des économies et du célèbre trou de la sécu, que nous creusons bien entendu allègrement à grands coups d'AMO (à propos qui a des chiffres?). Nouveau mélange, nouvelles tensions. La question des "dérives" de notre profession déboule sur le tapis et nous nous tapons tous dessus pour savoir qui a dérivé le plus loin. »<br /> <br /> Les dérives sont tout de mêmes essentielles puisque ce sont ces gens qui discréditent la profession d'orthophoniste et surtout font de sacrés dégâts chez les patients. Là c'est vrai c'est plus une question éthique !<br /> <br /> Enfin pour la suite de votre message, tout ce que vous abordez est bien la conséquence du despotisme et du monopole de la FNO sur les écoles d'orthophonie.<br /> <br /> Et comme les propos que je tiens aujourd'hui sur ce sujet ne sont nullement en contradiction avec ce qui est écrit sur blog depuis longtemps … pourquoi changer d'avis ?<br /> <br /> Le combat contre certains orthophonistes libéraux et au même titre contre certains orthophonistes salariés est quels qu'ils soient ils n'ont pas le droit de nuire aux patients qui s'adressent à eux ! Que ce soit par leur toute puissance, leur incompétence ou leur appât du gain comme vous le pensez.<br /> <br /> Et l'attitude de la FNO est bien une question d'ego... Si vous assistiez aux débats, vous feriez également ce diagnostic !
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J
Cette réforme est une belle occasion de se pencher sur notre profession et son avenir, mais je crois que nous mélangeons tout. Le diplôme actuel, les diplômes éventuels, le remboursement des actes, leur validité, les courants théoriques etc... <br /> <br /> Les orthos déjà diplômés ont peur que l'on réduise leur activité et leurs représentants principaux ne se positionnent pas clairement sur la question. Cela me semble être un choix respectable et compréhensible du point de vue syndical, mais il contribue à un échauffement et occasionne parfois des réactions exagérées. Cette crainte sert de base à nos revendications sur la question du master2 pour tous (que je soutiens sans réserve) mais, les deux problèmes sont en réalité distincts. Premier mélange et premier agacement chez les "anciens" qui comme moi seraient heureux d'une avancée universitaire pour les nouveaux tout en se moquant d'obtenir un jour une équivalence, mais qui aimeraient fort avoir la certitude qu'on les laissera tranquilles quoi qu'il arrive.<br /> <br /> Les diplômes éventuels, maintenant. Hé bien, là non plus, on n'est sûr de rien et donc on a peur. Et comme on a peur on agite l'épouvantail de la crise, des restrictions, des économies et du célèbre trou de la sécu, que nous creusons bien entendu allègrement à grands coups d'AMO (à propos qui a des chiffres?). Nouveau mélange, nouvelles tensions. La question des "dérives" de notre profession déboule sur le tapis et nous nous tapons tous dessus pour savoir qui a dérivé le plus loin.<br /> <br /> Evidemment tout cela suscite des questionnements plus théoriques. Le vilain instrumentaliste qui insinue qu'on a besoin de découvrir des maladies pour justifier notre existence contre le psychanalyste illuminé qui suggère qu'à force "voilà où ça nous mène on va être déconventionnés", on connaît ça. Là aussi le mélange est facile et invite au pugilat. J'ai mon avis sur l'évolution de ma profession et son rôle dans le domaine de la santé publique, mais en l'occurrence, c'est hors sujet. <br /> <br /> Et puis, et puis et puis, la question de l'ego et le grand jeu du "qui qu'est le plus narcissique !", avec bien sûr la lutte entre les orthos des structures qui sont de fait "spécialisés" et les orthos libéraux qui gagnent des millions. Pour avoir été les deux, je ris beaucoup. Là encore, tout ceci n'a rien à voir avec la réforme, mais nous donne l'occasion de nous coller des gifles, enfin, des comments.<br /> <br /> Alors oui pour évoquer tout ça, mais pas maintenant. Là tout de suite, on peut obtenir que la formation soit meilleure. Ce serait une bonne nouvelle non?<br /> <br /> Promis, dès qu'on a obtenu ce truc 2 (que je ne revendique pas pour moi-même en plus), on s'engueule. Les dys, la sécu, les salaires, tout ça.
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O
Elodie,<br /> <br /> Merci de votre commentaire... tellement peu de personnes osent la Parole chez les orthophonistes. Ce qui peut être paradoxal dans une profession qui est censée donner ou redonner aux patients la Parole et les aider à accéder au langage et donc à la pensée.<br /> <br /> Comment ne pas être d'accord avec une partie de vos propos et comment être d'accord quand on côtoie au quotidien les dérives d'une partie (significative malheureusement) de la profession ?<br /> <br /> Je ne pense pas que les textes manquent de clarté. Et je pense d'ailleurs qu'une trop grande clarté ne permet pas le dialogue ou enferme.<br /> Pour moi c'est clair quand un texte n'abroge pas, il maintient les textes pré existants.<br /> <br /> La connaissance des politiques , des statuts, de la Loi permet beaucoup de recul ! Quand on a connaissance de ce qui peut se tramer par ailleurs, on peut encourager voire applaudir des avancées significatives. Quand on a l'habitude de négocier, quand on connait son sujet et ses interlocuteurs, quand on sait qui l'on est... on a souvent moins peur de l'autre et de ce qu'il nous propose... parce qu'il connait aussi nos compétences et nous sait crédible.<br /> <br /> Trouver ma rhétorique agressive, c'est votre choix. Je sais que je suis franche et parfois pas assez diplomate au sens hypocrite... Mais nous ne vivons pas dans le monde des Bisounours ! Et quand on voit de l'agressivité chez l'autre c'est souvent la notre que nous projetons. J’apprécie les critiques, elles sont souvent constructives.<br /> <br /> La spécialisation reste pour moi essentielle , dans le cas contraire je n'aurais pas choisi de m'offrir le luxe de travailler dans la fonction publique.<br /> <br /> Dans quelques jours, je vous partagerai les propositions de mon syndicat, pour le moment il est trop tôt.<br /> <br /> Je ne suis pas totalement opposée à un seul diplôme même si j'espère plus pour l'orthophonie. Je suis par contre totalement opposée à l'attitude de la FNO et ce depuis toujours... Comme j'ai toujours été opposée à tout système sectaire.<br /> <br /> Que des orthophonistes n'acceptent pas d'être de simples orthophonistes c'est leur problème. Leur faille narcissique, elles peuvent les travailler... il y a des psychanalystes pour cela ! Qu'ils et elles arrêtent de regretter de ne pas être médecin... Ils et elles pouvaient tenter le concours de médecine... et il est même probable que certains d'entre eux l'aient tenté sans succès !<br /> <br /> Je vois au quotidien beaucoup d'enfants qui nous arrivent à 7 ans (au mieux) complètement cassés par des prises en charge orthophoniques qui n'avaient ni queue, ni tête mais surtout qui les ont enfermés dans des troubles envahissant du développement alors que ces enfants et ces familles auraient pu s'ouvrir.<br /> <br /> Tous les « clients » des orthophonistes ont-ils besoin de prises en charge orthophoniques ? Je ne le pense pas ! Et la CPAM le sait ! Mais c'est vrai que cela arrange beaucoup de monde : les familles, les enseignants, les orthophonistes et quelque part les politiques !
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E
Bonjour,<br /> Je m'interroge... lorsque des textes ministériels manquent de clarté, ne faut il pas appliquer le principe de précaution. On sait que les prises en charge LE/LO gènent le directeur de l'UNCAM, on sait que les objectifs de l'ONDAM, amènent les politicien à chercher des moyens de faire des économie.<br /> Si on créé une spécialité LE/LO on leur donne la possibilité de dé-rembourser ces actes sans tenir compte des pathologies avérées comme les Dys ( qui nous sommes bien d'accord sont avérées à l'issu d'un dignostic différentiel). Tout d'abord, je ne sais pas quel type de patientèle vous avez mais il me semble que peu de personnes pourraient se payer ou payer à leurs enfants des séances de rééducation hebdomadaires très longtemps.C'est un premier point.<br /> <br /> 2ème point, on connait tous les dérives de notre profession, on sait que la réalité est très différente des textes. On sait que certains orthos ne pourraient pas se passer de rééducations du langage écrit, et que d'autres ne pourraient pas se passer de rééducation neuro, pensez vous sincèrement que définir des spécialités éviterait ce type de pratique. Je pense que notre métier est avant tout basé sur des connaissances théoriques et une méthodologie de recherche pour trouvez le meilleur moyen d'aider la personne en adaptant la prise en charge à ses troubles. <br /> La prise en charge orthophonique n'est pas la même pour tout le monde mais ne vaut il pas un niveau équivalent pour tous avec un exercice préférentiel plutôt que des orthophonistes spécialisées.<br /> Bref, je trouve vos propos très agressif, mais je pense que dans cette histoire si chacun ne pense qu'à sa propre pratique sans tenir compte des pratiques de ces confrères, c'est dommageable pour la profession et ça ne respecte pas la liberté de chacun d'exercer ce métier de la façon dont il le souhaite (tant qu'il y a une amélioration de la pathologie bien entendu).<br /> Tous les médecins ne prescrivent pas les même médicaments et pas de la même façon est chacun y trouve son compte dans la mesure ou la personne va mieux...<br /> On ne peux pas tous être d'accord et c'est ce qui enrichi les débats, mais il vaut mieux un débat au sein de la profession qu'un débat publique qui donne de quoi se rassasier aux politiciens...<br /> Cordialement.
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O
Jérôme,<br /> <br /> Il n'y a que la FNO qui délire sur le fait que le CCO et ses prérogatives soient remis en cause... Si elle est le syndicat qu'elle dit (enfin fantasme) être... elle négocie la nomenclature et les remboursements... donc s'il y a changements elle en sera responsable par son incompétence et sa méconnaissance habituelle des dossiers.<br /> <br /> Elle délire et tant mieux... une fois de plus elle montre qu'elle n'y connait rien et cette fois la plupart des orthophonistes ne pourront pas dire qu'ils ne savaient pas que la FNO tenait des propos mensongers !<br /> <br /> Les centrales syndicales (je n'ai pas les infos de la CGT) ont la même compréhension des textes et voient du même oeil l'attitude ridicule de la FNO.<br /> <br /> Je vous rappelle que des représentants de la FNO a été lèche botte de de ce gouvernement et en ont été récompensé !!! CQFD
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