Orthophoniste FPH
On peut toujours rêver... Avec une Loi de Santé qui remet la toute puissance médicale au sein de l'hôpital avec une suppression de la reconnaissance des paramédicaux.
Appelés à faire grève ce 13 mars par leur intersyndicale (FNO, Fof, Unadreo, Ufmict-CGT, FO, Unsa, CFTC et Sud-Santé sociaux), les orthophonistes de la fonction publique hospitalière ont répondu à 80% à cet appel. Et ce, sachant que les effectifs hospitaliers s'élèvent à 950 équivalents temps plein. À Paris, ils étaient près de 250 à battre le pavé sous les fenêtres du ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, confie à Hospimedia Bruno Sarrodet, responsable de l'exercice salarié à la Fédération nationale des orthophonistes (FNO). Un seul mot d'ordre résume cet appel à mobilisation : l'ouverture de négociations salariales pour accompagner la reconnaissance du diplôme au grade master depuis l'été 2013 et non plus à Bac+2 (lire ci-contre). Reçue par le directeur de cabinet de la ministre Marisol Touraine, Raymond Le Moign, l'intersyndicale s'est vu confirmer l'impossibilité d'ouvrir actuellement de telles négociations dans la fonction publique. En revanche, la "situation d'urgence" que connaissent les orthophonistes hospitaliers semble avoir été reconnue par le cabinet, les syndicats décrochant une entrevue avec la ministre le 10 avril prochain. "La porte n'est pas fermée", glisse Bruno Sarrodet.
Situation d'urgence ?
Le décret coquille sur notre passage en catégorie A est dans les tuyaux depuis maintenant des années. Et nous savons que toute avancée est bloquée puisque les réingénieries des différentes formations sont stoppées du fait des erreurs commises par des ministères avec des reconnaissances de grade qui n'étaient pas justifiées et justifiables. Maintenant toutes les professions demandent le grade reconnu à certaines formations, ce qui est logique !